Le mix énergétique mondial de 2022 à 2050
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Comment éviter que la planète ne se réchauffe trop ? C’est le défi que doit relever l’humanité d’ici la fin du siècle. Pour cela, il faut changer radicalement notre façon de produire et de consommer l’énergie, qui est responsable de la majorité des gaz à qui réchauffent l’atmosphère.
L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) a tracé la voie à suivre pour arriver à “zéro émission nette” en 2050. Cela signifie que les activités humaines ne doivent plus rejeter plus de gaz à effet de serre qu’elles n’en absorbent. Les pays européens se sont engagés à suivre ce chemin, mais ils doivent encore mettre en place les mesures concrètes pour y parvenir. Le temps presse, car plus on tarde, plus il sera difficile de limiter le à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, il faut d’abord réduire la demande globale d’énergie de 632 à 541 exajoules, malgré l’augmentation de la population et des besoins. Cela implique de consommer moins et mieux l’énergie. Ensuite, il faut changer la composition du mondial, en passant des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) aux (solaire, éolien, hydroélectricité, etc.). Les énergies fossiles doivent passer de 80 % à 17 % de la production totale, tandis que les énergies renouvelables doivent passer de 12 % à 71 %.